CREATIONS
LA TÊTE EN BAS Mater Replik Oblique Théâtre (production déléguée) Il y a Rideau Vert Confession Patrel
La Compagnie remercie pour leurs soutiens : Laurence de Magalhaes, Stéphane Ricordel et toute l'équipe du Monfort Théâtre, Michele Feriaud et toute l'équipe de Batida and Co, Diane Landrot et toute l’équipe de Mains d'Œuvres, Kim Lert, Rozenn Biardeau, Tigrane Boccara et tout l’équipe de La Generale, Nicolas Jappelle et tout l’équipe de Théâtre de L’Usine, Emilien Diaz, Ivan Bacciocchi, Cécile Gurhenassia, Philippe Plancoulene, Isabelle Imbert, Clémence Bordier, Tuong Vi Nguyen, Fanèly Thirion, Edouard Chapot, Armande Pierre, Hélène Baldini, Philippe Bazire, Maya Piquion, Cyril Guimaraes, Agathe et toute l’équipe de l’Epernon.
LA TÊTE EN BAS
Performance / Mime Contemporain
Librement inspiré du roman éponyme de Noëlle Châtelet « La tête en bas » , Vahram Zaryan et sa Compagnie s’attellent à un sujet controversé : l’hermaphrodisme.
" J’ai quinze ans et je suis un monstre. […] Rien ne va avec rien. Un morceau de femme par-ci, un bout d’homme par- là, un bazar d’erreurs, inexactitudes. A deux dans un même corps." Noëlle Châtelet
Le spectacle commence, le coup de théâtre a déjà eu lieu : c’est le choix du sexe féminin par les parents du personnage, le non-choix de celui qui subit. Quelque chose est en suspend dans l’intime du héros où se fait la genèse de l’identité, de la liberté, l’indéterminé à venir de l’enfance, où l’élan se prend pour sauter de l’absence de genre au genre : cet élan est coupé par le désir des parents qui s’impose. Il a comme chemin de fuite le corps et son geste comme art, le geste qui transforme les mots perdus en parole.
Vahram Zaryan (se) met en scène l’histoire d’une vie, d’un parcours d'un être à la fois homme et femme. Une recherche centrée sur le vertige des identités et la confusion des genres qui interroge l’humain dans son intimité la plus profonde. L'écriture gestuelle de Vahram Zaryan et la voix du chanteur lyrique arménien : Amé Karen Hakobian se mêlent dans une dramaturgie plurielle qui allie la vidéo d'art à des sonorités étranges d'instruments méconnus. La compagnie porte un regard sensible, engagé et radical sur le texte de Noëlle Châtelet.
EXTRAIT DE "LA TETE EN BAS"
(Publié aux éditions du Seuil en 2002)
Je n'ai plus de couteau à la main : je n'ai plus de
main. Je ne crie plus : je n'ai plus de voix. Je ne
mords plus : je n'ai plus de dents. Je ne pleure plus :
je n'ai plus de gorge où gémir, mes larmes à l'intérieur.
Je n'ai plus de corps. Ni ange, ni prince, plus
de corps. Je suis pensée. Pure pensée. Plus de
corps, plus d'obstacle. Rien qui encombre, rien qui
s'interpose. Je suis sorti de l'embarras du corps.
Pensée libre. Étonnement de ne pas éprouver, de ne
souffrir de rien. J'en veux, de cette abstraction qui
fait que je ne ressens plus. Mon corps, s'il existe, ne
m'est plus accessible, comme si, à force de cher-
cher les cimes, l'en-haut l'avait avalé, aspiré.
Depuis que la matière m'a fui, tout est simple. La
souffrance m'a quitté en même temps que mon
corps. La souffrance était donc là, dans mon corps
Si c'est cela la folie, j'en veux bien, de la folie, y rester aussi,
rester toute la vie à ne ressentir rien.
Mise en scène, Vahram Zaryan
Dramaturgie, Florent Bracon
Scénographie, Vahram Zaryan
Collaborateur artistique, Laurent Mulheisen
Musique, Amé Karen Hakobian, Suren Shahi-Djanyan
Lumières, Loic Samson
Vidéos, Auguste Diaz, Vahram Zaryan
Régie son, Pietro Loconte
Thérémine, Armen Ra
Avec Vahram Zaryan, Amé Karen Hakobian
Dans les vidéos, Pauline Nadoulek, Gaëlle Nguyen, Artavazd Yusbashyan
Audio Mixage, Simon Gendrot, Laurent Marion, Clément Vincent, Adrien Colle
Maquillage, Ru Zhang
A PROPOS DU ROMAN :
Télérama, le 2 janvier 2002, Critique de Michèle Gazier
« Il fallait à Noëlle Châtelet infiniment de délicatesse et de sensibilité pour ne pas sombrer dans le sordide ou la caricature.
Sujet scabreux s’il en est, ce récit est d’abord une formidable histoire d’amour...Deux sexes incomplets ne font ni un homme
ni une femme. Reste à s’inventer dans la douleur un nouveau corps mutilé, et une envie de vivre plus forte qu’un désir de mort...
l’écriture de Noëlle Châtelet est précise. Ses phrases se répètent en une étrange scansion qui donne au récit un charme
incantatoire et un troublant effet d’écho. »
Le Monde, 11 février 2002, Raphaëlle Rérolle
« C’est ma curiosité fondamentale pour ce que nous sommes qui m’a entrainée vers cette exploration du corps. Ma compassion pour tous ces humains qui, se sachant mortels, s’efforcent de vivre quand même et d’éprouver des joies, avec ce terrible destin devant eux... La tête en bas renvoie à une situation où les cartes sont brouillées, la chair et l’esprit ne se répondant pas. C’est l’histoire d’un hermaphrodite, autrement dit, d’un être livré au désordre. « Mon corps est un ennemi mortel » déclare Paul, le personnage qui s’appelait autrefois Denise. Pratiquant l’empathie comme une seconde nature, l’auteur se glisse dans la peau de ceux qu’elle écoute et dont elle transcrit les histoires. Il en résulte une œuvre qui saisit le corps par toutes ses facettes. »
Le Figaro Littéraire, 31 janvier 2002, Dominique Bona
« Noëlle Châtelet qui a connu, dit-elle, un hermaphrodite et s’est inspiré de sa vie, a écrit un roman d’une intensité douloureuse...
Le corps est encore une fois à l’honneur sous la plume de cet auteur, curieux de toutes les péripéties, de toutes ses confusions,
les plus aberrantes, et dont le voyeurisme naturel au romancier conserve toujours beaucoup d’élégance. La tendresse mais aussi une perspicacité (...) marque cette Tête en bas , ouvrage provoquant et résolument choquant, sous la jolie couverture bistre,
dont la discrétion occulte la vraie violence. »
Marie Claire, février 2002, Emmanuelle de Boysson
« Si l’histoire nous dérange, secoue, interpelle, elle nous renvoie à notre propre ambiguïté, réveille en nous la nostalgie d’une impossible perfection. Un livre troublant. »
Magazine Littéraire, janvier 2002, Alexandra Lemasson
« Avec la rigueur de l’analyste et l’ingénuité de l’enfant, Noëlle Châtelet déroule l’écheveau complexe d’une vie marquée par la dualité. Au-delà du cas singulier de Paul, de son anormalité, de sa difficulté à se trouver, c’est de chacun de nous dont parle
Noëlle Châtelet. En substituant comprendre à juger, la romancière nous tend un miroir dans lequel le monstre n’est pas toujours celui que l’on croit. Bouleversant. »
Le Canard enchainé, Dominique Durand
« Noëlle Châtelet a choisi là un sujet des plus ambitieux, avec raison : sa sonate jouée au piano debout est à la hauteur. »
« La tête en bas » de Noëlle Châtelet est publié aux Editions du Seuil et Points
Dossier de spectacle
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Avec le soutien de DRAC IDF (l’aide à la production dramatique) et de SPEDIDAM. Avec l’aide d’Arcadi Île-de-France, dans le cadre des Plateaux solidaires.
Coproductions:
Save the date
OBLIQUE’ | CYCLE 1 |
ATTRACTEUR ETRANGE
23 novembre 2017 à 20h
A l’Atelier du Plateau
Adresse : 5 Rue du Plateau, 75019 Paris
Téléphone : 01 42 41 28 22
12 septembre 2017 à 20h
La Chapêlmèle
Adresse : 41 Rue des Châtelets, 61000 Alençon
Réservations et renseignements :
7 Octobre 2017, 20h-02h
Nuit Blanche avec Futurs Composés
Au Carreau du Temple
Adresse : 5 Rue de la Corderie, 75003 Paris
http://www.carreaudutemple.eu/nuit-blanche-2017
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DIPTYQUE
La Tête en bas | Mater Replik
le 25 novembre 2016
Festival PAN, du 22 au 22 novembre 2016
Nous vous donnons rendez-vous à la 23 ème édition de Festival PAN, en Slovaquie, à Liptovsky Mikulas.
Au programme, des ateliers et master class de mime contemporain et d’expression corporelle donnés aux participants de Festival et la représentation du spectacle nommé DIPTYQUE La Tête en bas ⎢ Mater Replik.
Plus d’informations ici
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les 12 et 13 Novembre 2016
Festival MIMESIS, Théâtre IVT, Paris
La Compagnie présente sa création
« LA TÊTE EN BAS », au Festival MIMESIS au Théâtre IVT. Librement inspirée du roman éponyme de Noëlle Châtelet, le spectacle met en scène l’histoire qui traite un sujet actuel et controversé de l’identité sexuelle d’une personne hermaphrodite.
Plus d’informations ici
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THÉÂTRE |
Compagnie Interpréludes et Compagnie Vahram Zaryan
Conception, mise en scène, dramaturgie, direction musicale et préparation vocale Marcus Borja
Festival Impatience, la Colline Théâtre National
7 et 8 juin 2016 à 18h30 et à 21h
Réservations :
01 44 62 52 52
Théâtre de la Cité Internationale
Avril 2017
du lundi au vendredi de 13h à 18h30 et le samedi de 14h à 18h30
Réservations : 01 43 13 50 50
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